Archives actualités 3A année 2014

Etudiants à l’Ecole Supérieure de Commerce et Développement 3A, nous souhaitons aujourd’hui vous présenter notre association 3ACT : Agir et Construire pour Tous.

Notre projet cette année est de soutenir l’association Gawad Kalinga, afin d’obtenir assez de fonds pour permettre la construction d’un village aux Philippines, à l’heure où des millions de philippins vivent dans la misère des bidonvilles. Mais pour comprendre l’importance que nous portons à ce projet, il s’agit d’abord de savoir qui l’on est.

Etudiants en première année à l’ESCD 3A, nous souhaitons nous diriger dans les voix du commerce international, du développement ou de l’humanitaire. Mais la vision que nous avons de ces métiers est avant tout éthique, nous voulons « entrer dans le monde de l’action responsable » et « être acteur d’un monde meilleur ».

L’envie de changement, de découverte et d’ouverture au monde sont les motivations qui nous ont poussées à choisir cette école.

Alors dès les premiers mois de cours, ces idéaux, nous ont fait entrer (pour la plupart) dans la vie associative grâce à la création de 3ACT.

Mais 3ACT, c’est quoi ? C’est une association à but non lucratif qui vise à soutenir chaque année une nouvelle ONG à travers le monde grâce à la motivation des étudiants de 3A.

Pour cette première expérience, et comme il a déjà été mentionné, l’ONG que nous avons choisi cette année est Gawad Kalinga, créée en 2003 par Tony Meloto. Elle a pour but de sortir des philippins de l’extrême pauvreté et des bidonvilles grâce à la création de communautés autonomes et durables.

Cela passe par 7 programmes de développement s’appuyant sur des activités d’entreprenariat social. Aujourd’hui, Gawad Kalinga, c’est plus de 2 300 villages mis en place et un impact social estimé à plus d’un million de famille.

Alors pour que notre aide à cette association soit significative, nous nous sommes fixé comme objectif une récolte de fond de 100 000€ pour permettre la construction de 50 maisons qui se situeront à Sagay, au milieu des îles Visayas, dévastées par le typhon Yolanda.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » (Gandhi) ; et sans vous, ce changement n’est pas envisageable.

Grâce au soutien financier et moral de l’ESCD 3A, l’ONG Afrique Pleine d’Avenir (APA) est en phase de finalisation de son projet de création du centre multi-activités dans le quartier de Tingandogo à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Le centre multi-activités (CMA), dont l’inauguration officielle aura lieu courant Juillet, permettra un accès à la littérature grâce à une bibliothèque composée de plus de 1 000 ouvrages, la dispense de cours de soutien scolaire et l’organisation d’activités ludo-éducatives pour les enfants de l’école partenaire de Yolstaaba.

Le projet, lancé à l’initiative de Simon Arnaudet, ancien 3Ayen et Président de l’ONG, a été étudié durant 4 mois par Arthur Bouro, alors étudiant en 4ème année à 3A et en stage à Ouagadougou. Le projet n’aurait pas vu le jour sans l’action de l’antenne lyonnaise de l’association basée au sein-même de l’école.

Cette année, l’entité 3Ayenne d’APA composée exclusivement d’étudiants de 3A, œuvrera sur un projet de duplication de ce « CMA » au sein du village de Sobtoana, dans la commune de Komsilga, au sud de Ouagadougou.

Si vous êtes intéressés par ce projet, n’hésitez pas à contacter Camille Bardin (étudiante en 2ème), Responsable d’APA-3A.

Nous sommes fiers des résultats obtenus par l’entreprise Biodegr’Ad, et en particulier par Guillaume Pâris de Bollardière, étudiant à 3A et lauréat du Prix Moovjee – Innovons Ensemble 2014. Il obtient le prix Moovjee « étudiant » de la promotion 2014. Un grand bravo !

Biodegr’AD est une régie spécialisée dans les supports éphémères : le clean tag (tag propre) & le clay-tag (craie ou peinture biodégradable). L’ESCD 3A, école de la responsabilité sociale, avait eu le plaisir de travailler avec Biodegr’AD en 2012 pour mener une campagne de plus de 150 marquages au sol dans les sites les plus fréquentés de Lyon.

Un soir de septembre, coup de fil d’Alexis, Président de Cabine 13 : - « Oui Fleur-Anne, je voulais savoir si tu étais motivée pour participer à La Grande Boucle Etudiante, organisée par des étudiants de l’EM Lyon ? - Euh oui, mais ça consiste en quoi exactement ? - En gros ce serait de faire 200 km d’Avignon à Montpellier en vélo. - Ah oui quand même ! Beh pourquoi pas écoute… Chiche ? »

Mais qu’est-ce que la Grande Boucle Etudiante ? La GBE est le premier Tour de France cycliste solidaire par étape et en relais, qui rassemble un dizaine de grandes écoles nationales au profit d’une association : Enfants du Mékong. Le principe est : vous participez, nous pédalons. Les fonds récoltés serviront à la construction d’une école de 5 classes dans le village de Koh Mon au Cambodge.

C’est ainsi que le 25 octobre 2014 à 12h30, à Avignon, Pauline, Emmanuel, Alexis et moi même, avons pris le relais des Grenoblois et donné les premiers coups de pédale des 200km qui nous attendaient à bord d’un tandem et de deux vélos simples.

Au programme : Arles, Salin-de-Giraud, le Parc Naturel Régional de la Camargue, les Saintes- Maries-de-la-Mer, le Grau-du-Roi, la Grande-Motte et Montpellier. Arrivée prévue le lendemain matin à 8h00. Il fait beau, vitesse moyenne 25km/h, tout roule.

Km 90, et bientôt la tombée de la nuit, nous entrons dans le parc de la Camargue, non sans avoir été prévenus et re-prévenus qu’il était très facile de s’y perdre, surtout de nuit… Peu importe, nous avons 30km à faire avant de retrouver la voiture « suiveuse » et nous comptons les faire en une grosse heure.

Mais 5 heures plus tard, après moultes détours et retours, à la lumière des frontales, nous y sommes toujours, deux chambres à air et un dérailleur en moins, nous continuons à pieds. Les vélos n’ont en effet que très peu apprécié les dunes de sables, les passages à gué ou encore tout simplement les chemins chaotiques empruntés.

Km 130, 2h du matin, les Saintes- Maries-de-la-Mer, merci aux organisateurs d’être venus à notre rescousse ! Nous voilà maintenant sur la place du village autour d’un bol de pâtes, pour une courte pause : le temps de reprendre des forces et de réparer les vélos. Un peu de bricolage et les deux vélos simples sont de nouveau en état de marche. Le tandem lui, malheureusement non : difficile de trouver un dérailleur un dimanche à 3h du matin… De ce fait, seulement les gars reprennent la route aux alentours de 4h, sentant les premiers signes de fatigue arriver. Courage, plus que 70km ! Contraintes d’abandonner le tandem, Pauline et moi-même gagnons Montpellier en voiture.

Km 200, 9h, Place de la Comédie, Montpellier : ça y’est on l’a fait ! Et quelle aventure ! Nous nous souviendrons pour longtemps de cette expérience, de ces nouveaux paysages (re)découverts, de la débordante sympathie de nos confrères de l’EM Lyon, de leurs astuces ingénieuses et bien sûr de la Camargue et ses salins à perte de vue.

L’année 2013-2014 fut très bonne pour l’association Cabine13. En effet, pour ses 13 ans, l’association a réalisé de nombreux évènements tout au long de l’année et comme chaque été des projets portés par l’association s’élanceront vers divers horizons. Toutefois, avant de nous projeter vers le départ des projets de cet été, une petite rétrospective s’impose.

Tout d’abord pour les néophytes, qu’est-ce que Cabine13 ? C’est une association créée en 2001 à l’initiative de trois étudiants de l’Ecole Supérieure de Commerce et Développement 3A. Elle a pour objectif de réaliser des projets écologiques via des moyens de transport atypiques (triplette, tandem, roulotte). Cabine 13 accompagne chaque année les projets qui partent à travers deux axes principaux : • la mise à disposition de trois triplettes et de deux tandems de l’association, • des formations assurées par les anciens sur l’élaboration d’un budget, la recherche de fonds, communication, etc...

Le fonctionnement de l’association et sa longévité sont avant tout du à la dynamique de groupe qu’il y a en son sein. Tous les membres passés par l’association Cabine 13 sont habités d’un même esprit de découverte, de voyage et de partage. C'est pourquoi chaque année les membres des projets réalisés reviennent transmettre leur expérience et offrir leur aide et leur soutien aux futurs membres.

Cette année, nous sommes trois à assurer le fonctionnement de l’association au bureau et avons 13 membres actifs. Deux projets sont déjà partis pour une durée de 2 et 3 mois avec des objectifs divers :

• Alexis et Bastien, partis de Lyon à bord de leur tandem, rejoindront les îles Lofoten en Norvège. eur objectif : faire un guide d’une vingtaine d’éco-lieux qu’ils auront rencontrés durant leur voyage.

[Suivez le projet : « La route des éco-lieux»]

• Fleur-Anne, Aylce et Alice rejoindront quant à elles Bangkok depuis le Vietnam, à bord de la mythique triplette "Tarantasse", qui voyage depuis plus de 10 ans à travers le monde. Conscientes des problèmes environnementaux que traversent les pays qu’elles visiteront, elles souhaitent émettre zéro déchet au cours de leur voyage afin de sensibiliser les touristes à d’autres manières de voyager plus responsables.

[Suivez le projet : « Selles qui passent au vert »]

Outre les projets pionniers qui sont le moteur de l‘association, cette année nous avons réalisé une randonnée à vélos avec les étudiants de l’école. Nous étions plus de cinquante à partir avec 10 tandems, 3 triplettes et de nombreux vélos simples pour 2 jours rythmés par de nombreux imprévus et des supers moments inhérents à tout voyage Cabine13 !

Si vous souhaitez plus d’informations sur l’association, n’hésitez pas à vous rendre sur le site ou à nous contacter.

Studizz.fr, c'est la plateforme Web 2.0 qui permet aux futurs étudiants d’accéder à une information claire et pertinente pour trouver la formation qui leur correspond ! Cet outil permet de mettre en relation les élèves et les établissements de l'enseignement supérieur grâce un système d'affinité. L’ambition affichée de Studizz est de mettre en relation gratuitement les lycéens et étudiants avec les établissements et les formations qui correspondent aux critères de leur projet professionnel, de leur vie d’étudiant... La plateforme publie ainsi tout type de contenus (photos, vidéos, articles, réseaux sociaux, etc.) et développe des systèmes de présentation interactifs tout en prenant compte de l'ADN de chaque école et des attentes de chaque étudiant.

Créé en 2013 à l’initiative de l’Ecole de Commerce et de Développement 3A, l’incubateur Ronalpia a pour mission d’accompagner les entrepreneurs sociaux dans l’élaboration et la création de leur entreprise sociale, située en Rhône-Alpes. Ambitieux et engagés, les entrepreneurs apportent des solutions innovantes aux problèmes socio-économiques du territoire Rhônalpin. Découvrez sans plus attendre les projets des premiers incubés !

L’Epicerie Mobile : Remettre au goût du jour les épiceries d’antan

Isabelle et Alexis (diplômé de 3A) développent un réseau d’épiceries mobiles afin de redynamiser les territoires isolés et enclavés de la région Rhône-Alpes. Leur objectif est de créer du lien social entre les habitants et réduire les inégalités d’accès à une alimentation locale et de qualité. En route !

Pour en savoir plus, contactez Isabelle et Alexis : alexis.artru@gmail.com

La P’tite Rustine : Placer le vélo recyclé au cœur des déplacements urbains

La P’tite Rustine développe la mobilité responsable et le recyclage de vélos sur le Grand Lyon afin d’apporter une réponse concrète aux enjeux de mobilité urbaine et de gestion des déchets du cycle. La P’tite Rustine c’est un atelier de recyclage de vélos sur Bron et une activité de conseils en éco-modalité.

Pour rouler au rythme de la P’tite Rustine : laptiterustine@gmail.com Suivez leur coup de pédale sur Facebook !

Accessports Groupe et Découvertes : Accompagner les enfants issus de structures sociales dans leur temps loisir

Première agence de voyage reconnue dans le secteur de l’éducation spécialisée, Accessports créée, en lien avec les équipes éducatives, les familles et les structures de tourismes, les conditions de réussite des temps loisirs (weekends, vacances scolaires) des enfants et adolescents issus des structures sociales. Pour que les loisirs soient aussi pour ces jeunes, un temps d’épanouissement et d’apprentissage dans leur parcours éducatif !

Découvrez les séjours proposés par Accessports sur leur site web! Pour en savoir plus contactez Laid : contact@accessports.fr

Constant & Zoé : Démocratiser l’habillement pour les personnes handicapées

Faciliter le quotidien des personnes handicapées et de leur entourage à travers un habillement universel, c’est le défi que souhaite relever Sarah. Parce que l’habillement est une tâche douloureuse et énergivore, Constant & Zoé veut proposer une ligne de prêt-à-porter inclusive, pour améliorer le quotidien des personnes handicapées et favoriser leur intégration sociale.

Pour ce premier entraînement en équipe nous avons choisi de travailler notre endurance physique et mentale (clé de réussite en montagne) afin de tester le niveau de chacun. Nous avons profité des vacances et des derniers jours de chaleur, afin de partir un week-end avec un ami d’Emmanuel pour nous guider sur les crêtes du massif du Beaufortin.

Le premier jour était tranquille, chacun trouvait son rythme. Les montées et les descentes se succédaient sans trop de difficultés, peu de rencontres mais déjà de très beaux paysages s'ouvrent devant nous. Arrivée à 16h dans un refuge non gardé : le refuge de la Coire. Nous découvrons donc ce superbe logis simple et équipé (de panneau solaire notamment) où feu de cheminée, cuisine rustique et culinaire, parties de tarot furent les joies de notre soirée.

Le lendemain nous sommes partis pour une nouvelle journée, plus longue mais moins difficile - du moins c'est ce qui était prévu sur notre itinéraire. Le premier col a été rapide et nous avons profité d'une bonne descente de neige pour redevenir de vrais gosses. La randonnée s’est poursuivie sans grosses difficultés jusqu’au déjeuner.

…c'est à ce moment-là que les choses ont tourné pour nous : on nous a proposé de rallonger notre itinéraire, afin qu’« ENDURANCE » soit le maître mot de notre randonné.Il était 15h lorsque nous sommes arrivés au point de rendez-vous initial : nous avons décidé d’entamer un nouvel itinéraire et de remonter jusqu'à un nouveau col (700m de dénivelé plus haut) où la vue était apparemment a coupé le souffle.

Et on ne nous avait pas menti… Arrivés au col, le soleil commençait à tomber. Ce fût alors le clou du spectacle, une explosion de couleurs... Nous avons longé des crêtes enneigés, avec le Mont Blanc et ses pentes rosés en ligne de mire.

Nous nous sommes arrêtés pour la dernière fois pour admirer le paysage, et sentir le temps s'arrêter autour de nous. Il était environ 18h lorsque nous avons entamé la descente. Le soleil était désormais couché, et nous avons sorti les frontales...trop tard, nous avions perdu le chemin. Le retour se fit entièrement de nuit, nous avons avalé les dénivelés et les kilomètres le long d'un torrent, sans aucun réseau. Il était finalement 21h30 lorsque nous avons réussi à appeler notre conducteur et à rentrer à 23h pour un repos bien mérité...

Notre association de Développement Durable en Montagne a pour but de sensibiliser à la beauté de nos paysages et aux dangers de la pollution. Tout au long de l’année, nous souhaitons organiser des sessions de randonnées et sorties en montagne avec les étudiants afin de leur permettre de sortir de la ville, prendre l’air et se rapprocher un instant de la nature.

Nous avons d‘ores et déjà réussi notre première sortie au départ d’Allevard, le week-end du 8/9 novembre. Nous sommes allés dormir au niveau du Lac du Leat, dans un refuge non gardé, remis à neuf. Une expérience formidable, pour une première ballade de remise en forme. Ces sorties nous permettent de nous (re)découvrir et partager des moments d’adrénalynes intenses.

 Jean-Pierre Biot, Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques et Président d’honneur de la section du Rhône de l’AMOPA ; Jacques Gallois, Président de l’ESCD 3A et Vice-Président du Campus René Cassin ; Denis de Bénazé, Fondateur de l’IDRAC Lyon ; Roger Serre, Délégué Général du Groupe IGS.

Le mercredi 10 décembre 2014, Mr Jacques Gallois, Président de l’Ecole Supérieure de Commerce et de Développement 3A et Vice-Président du Campus René Cassin, a reçu l’insigne de Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques par Mr Jean Pierre Biot. La cérémonie de remise de décoration s’est déroulée dans le Campus René Cassin où se situe l’Ecole 3A.

Mr Roger Serre, Délégué général du Groupe IGS et Président du Campus René Cassin, est revenu dans son allocution sur les 25 ans de collaboration entre le Groupe IGS et Mr Jacques Gallois.

Partageant de nombreuses valeurs, Mr Serre a rappelé que l’Ecole 3A occupe une place spéciale dans l’univers des écoles de commerce puisqu’elle fut la première, il y a 30 ans, à préparer des jeunes à travailler dans l’interculturalité.

Mr Jean Pierre Biot a retracé la carrière de Mr Jacques Gallois qui débutait dans les années 60 aux USA, à la Kraft Foods Corporation, pour se poursuivre à partir de 1968 à l’état-major du groupe de presse Le Progrès de Lyon et le Dauphiné Libéré de Grenoble. Après avoir été nommé Consul honoraire du Mexique, Mr Gallois a pris la Présidence de l’Ecole 3A.

Enfin Mr Biot a mis l’accent sur l’engagement de Mr Gallois au Rotary principalement dans des actions menées dans des lycées dans le cadre d’entretiens d’embauches.

De très nombreux invités du monde de la politique comme de l’entreprise étaient présents à cette cérémonie empreinte d’émotions.

«La violette», qui honore certains membres de la communauté éducative, est la plus ancienne des distinctions décernées à titre civil, sur proposition du Ministre de l'Éducation nationale. La nomination dans l'Ordre des Palmes Académiques témoigne d'une reconnaissance des mérites de la personne et de son engagement au service de l'éducation, de la culture et de la jeunesse.

Comme chaque année, l’association 3A’ Voile s’en est allé représenter haut et fort les couleurs de notre chère école lors de la non moins fameuse Course Croisière EDHEC (CCE). En effet, depuis 3 ans, l’école présente une équipe internationale en trophée Mer (régates de voile) et une équipe en trophée Terre (Raid multisports à base de course d’orientation, VTT, Kayak…).

Malgré la multitude de péripéties divers et variés, essuyés lors de la préparation de la course, la joyeuse troupe 3Ayenne a pu gagner les Sables d’Olonne de bon matin, afin d’effectuer une entrée fracassante sur les pontons accueillant normalement les monocoques du Vendée Globe.

Alors que dire de cette année quand Pauline, Kélia, Aurélie, Laura, Nicolas, Abou, Albert et le skipper Gatien, ont pris le large… ou que Zoé, Anaïs, Gabrielle, Eugénie et Victor se sont élancés sur les sentiers de la découverte de la Vendée ?

Tout d’abord, le départ de l’équipe Mer s’est vu reporté suite à des conditions climatiques dantesques mettant en péril la survie de l’équipage. En effet, 90km/h de vent en rafale, c’est un temps à décorner un éléphant …

Sur les rivages vendéens, un temps à peine plus clément n’a pas perturbé le prologue du trophée Terre. Nos joyeux lurons se sont élancés costumés, se faisant ainsi une belle renommée grâce à leur esprit plus collectif que compétitif, mais aussi pour leurs retards intempestifs liées à des nuits courtes et agitées, faisant honneur au quart d’heure lyonnais/demie heure sénégalaise.

Quand l’équipage a enfin pu larguer les amarres des pontons de Port Olona, la situation ne s’est pas arrangée pour autant. Le skipper, habitué à jouer les premiers rôles lors de ses régates, a découvert le piètre niveau de notre équipage franco-sénégalais. En effet, nous sommes plus familier du pédalo ou de la pirogue que du monocoque hauturier. Les éléments ont eu raison de certains membres de l’équipage. Kélia a souffert de son épaule et Nicolas s’en est allé au triathlon kiné/osthéo/médecin suite à un dos récalcitrant. N’ayant pas désespéré pour autant, grâce au talent de Gatien et à notre motivation sans faille nous avons pu obtenir plusieurs places d’honneur et finir à la 7ème place du classement final de notre groupe de 25 bateaux.

Une jolie rencontre a agrémenté les moments de détente passés sur le village de la CCE. En effet, nous avons eu la chance de rencontrer Yann-Arthus Bertrand qui présentait son nouveau film. L’icône du développement durable s’est montré disponible face à la pléthore de questions 3Ayennes.

Le challenge de faire partir 12 étudiants à la CCE a été relevé, non sans peine, mais l’équipe a su faire preuve d’une détermination à toute épreuve.

Albane Claer, étudiante en 4ème année à l’école 3A, représenterait les couleurs de l’école lors de la soirée de restitution de la UP Conférence donnée à 3A en partenariat avec le Groupe SOS. Lors de cette soirée, qui avait lieu au siège d’Accenture à Paris en Avril, Albane a eu l’occasion de transmettre la vision des 3Ayens sur l’entreprise de demain, et notamment leurs propositions sur la thématique suivante : « quel rôle de l’entreprise dans la construction d’une mondialisation plus juste ? ». Elle revient ici sur cet événement.

« Les UP Campus sont des rencontres collaboratives dédiées aux étudiants d’aujourd’hui qui composeront les rangs des entreprises de demain. Pour leur première édition, les UP Campus ont invité les étudiants de Paris, Lyon, Toulouse, Nancy et Lille à dessiner l’entreprise de l’après crise selon des thèmes différents. Pour répondre à cette problématique, chaque ville, a mis en place deux évènements : une conférence regroupant entrepreneurs et étudiants afin d’échanger, et un atelier animé par un membre de la communauté MakeSense ayant pour objectif la formulation de solutions.

Les étudiants parisiens, conscients qu’une personne passe désormais en moyenne 3 ans dans la même entreprise contre 12 ans il y a 12 ans, ont cherché comment valoriser les compétences dans l’entreprise de demain. Selon eux, il sera, à moyen et long terme, important de rendre les cursus scolaires plus professionnalisant et il faudra encourager l’initiative individuelle au sein des entreprises. A Lille, les étudiants se sont concentrés sur la prise de décision dans l’entreprise de demain car le modèle ancestral du travail qui réside en un échange d’une force de travail contre un salaire s’érode pour laisser place à un nouveau modèle d’organisation du travail. Compte tenu de cela, il semble nécessaire pour les professionnels de demain d’élire des représentants pour les prises de décisions rapides, et d’imposer peu à peu le temps long pour les prises de décision stratégiques. L’entreprise sociale porte des valeurs nouvelles dans le monde de l’entreprise et se base souvent sur l’échange et la coopération. Cette façon de travailler fait face à de nombreux enjeux car parfois considérée comme peu professionnelle par les entreprises plus classiques. Afin de répondre à ces enjeux, les Toulousains souhaitent faire émerger des plateformes collaboratives et mettre en relation les entreprises classiques et les entreprises sociales. La ville de Nancy a choisi de travailler sur les modes de travail pour l’entreprise de demain car le premier bouleversement qu’a créé l’open space dans les années 80 au sein des interactions et des habitudes au travail est suivi par celui que va amener les nouvelles technologies et les possibilités qu’elles induisent. L’espace moderne de travail doit, pour les étudiants, redynamiser les Comités d’Entreprise, privilégier le bien être et repenser l’efficacité au travail.

La problématique à laquelle se sont intéressés les étudiants lyonnais est beaucoup plus internationale puisqu’elle pose la question du rôle de l’entreprise dans la création d’une mondialisation plus juste ou moins inégale. Les évènements organisés ont permis de mettre en avant l’importance de l’action locale au niveau international. Locale, puisque chaque entreprise sociale ou classique doit agir dans ses lieux d’implantation en essayant de les adapter à son activité notamment grâce aux nouvelles technologies de communication et doit essayer, dans la mesure du possible, de mettre les compétences présentes au sein de l’entreprise à disposition de l’aide au développement pour des projets ponctuels. L’idée d’une gestion et d’un recyclage au niveau international en organisant des réseaux de revalorisation et de redistribution des matières à l’échelle des continents est aussi apparue comme indispensable afin de permettre à certains pays de perdre leur statut de « poubelle du monde » et de retrouver un équilibre environnemental tout en permettant au pays de recevoir des matières difficiles d’accès.

Les UP Campus ont, au cours de leur mise en œuvre, regroupées plus de 250 étudiants contributeurs et 22 speakers inspirants autour des 10 évènements organisés.