Ce qui m'a le plus challengée dans mon parcours à 3A, c'est le PCA (Projet de Création d'Activité) du Master 1. L'objectif était de créer et mener un projet sur l'année qui soit réel et réalisable par des étudiants et/ou une association partenaire.
Ce qui a été le plus difficile, c'est d'évoluer sur la durée avec les variations de disponibilités des membres du groupe, arriver à trouver des compromis à chaque question, quitte à se frustrer parfois, parce qu'il faut avancer. J'ai appris à toujours prioriser l'intérêt du projet. Mettre son ego de côté et affronter la difficulté même quand on sait qu'elle se présentera sur certaines étapes. Si je devais résumer en un mot, je dirais que j'ai appris à être endurante, car un projet, c'est un marathon, mais ça en vaut la peine.
Ce qui m'a fait sortir de ma zone de confort, c'est de travailler avec des personnes que l'on ne choisit pas et qui ne nous ressemblent pas. Ça prend plus de temps pour arriver à s'adapter, communiquer, se comprendre et savoir quels sont les atouts de chacun pour se positionner opérationnellement par la suite et être efficients.
Comment 3A a-t-elle changé ta vision du monde et ton approche de l'engagement ?