Maryline Djophant : « 3A m'a rendue plus positive et remplie d'espoir »

J'ai choisi 3A parce qu'elle correspond à mon projet professionnel qui est de travailler dans la solidarité internationale, mais surtout à mes valeurs. C'est une école qui met l'humain au centre et nous accompagne à agir pour un monde meilleur.

Entièrement. Ce qui m'anime beaucoup dans mes missions, est la participation aux salons et forums pour étudiants et futurs étudiants. Rencontrer des jeunes, prendre le temps de les écouter, partager avec eux des valeurs communes est un réel plus. C'est une satisfaction non pas seulement de convaincre, mais de rassurer les jeunes qui souhaitent rejoindre 3A, c'est impactant car on se sent important dans leur choix de parcours et leur avenir, et on contribue réellement à la transformation de notre société.

Je dirais :
En 1er : je dirais l'école 3A, son nouveau campus qui reflète notre diversité, notre inclusion, notre égalité et notre épanouissement.
En 2e : l'intégration, on était tous contents d'être réunis et d'apprendre à se connaître, à tisser des liens. On a appris à se connaître et c'est génial car notre diversité a créé une atmosphère très saine, on était tous différents (les discussions de culture, de pays, de religion) et cela n'a fait qu'apporter des plus, on s'est beaucoup challengés, on a débattu, discuté, avec un profond respect de chacun !
En 3e : les modules de formation, les cours sont très riches et challengeants, mais aussi le choix d'avoir un sujet de mémoire qui nous tient à cœur et sur lequel on peut avancer avec nos encadrants. C'est très gratifiant !

Il y en a plusieurs, des soft skills, à la comptabilité, en passant par l'étude de terrain. Cependant, la géopolitique est la matière qui m'a le plus impactée, car c'est un enseignement avec des formateurs qui maîtrisent le sujet, qui sont allés sur le terrain donc nous font part de leur expérience. Ce qui est très appréciable, au-delà des débats, c'est le travail en groupe sur des thématiques d'histoire et d'actualité, qui poussent énormément à la réflexion et à l'esprit critique.

Le module de transition écologique, après le calcul de notre empreinte carbone, nous avons dû trouver des solutions pour diminuer celle-ci. Honnêtement, c'était un module challengeant car il fallait trouver des solutions dans notre quotidien et changer des habitudes bien ancrées, cela nécessite une vraie volonté et un vrai effort. Il m'arrive encore de me dire "Ah oui j'aurai pu y aller à pied, ou vélo" et je me lance.
Une autre expérience a été le dossier pays (travail de groupe en géopolitique). Nous avons travaillé sur un conflit d'actualité et cela remet les pieds sur terre, car on se rend compte qu'il faut du recul, du temps et de la réflexion. Il fallait aller sur le terrain, rencontrer les acteurs pour comprendre les enjeux. Il fallait penser à des solutions réelles et réalisables qui, parfois, sont très éloignées de notre idéal.

Je dirais l'engagement solidaire. À 3A, la richesse de l'école c'est que chacun est encouragé à se lancer dans des actions solidaires, que ce soit à travers des événements caritatifs que nous organisons (maraudes, collectes), des ateliers animés (fresques du bénévolat et du climat), et on peut vivre ces moments en toute authenticité. Cela nous permet de développer notre empathie, de mieux nous connaître nous-mêmes et de développer notre propre voie.

Je dirais à travers les différentes actions que j'ai faites, l'un des points quand on donne de soi est ce qu'on reçoit, qui est indescriptible. On apprend beaucoup des autres, des personnes qu'on aide, et c'est un espoir que les choses peuvent changer. Lorsqu'on est jeune et qu'on voit les crises humanitaires, les guerres, on se sent impuissant et on se demande si nos actions peuvent vraiment changer les choses. Et il se trouve que OUI, on peut changer le monde, à travers nos actions, mais c'est un travail de TOUS. C'est un point que j'ai vécu qui m'a le plus touché.
Une petite anecdote : parmi toutes les actions que j'ai faites en solidarité, une chose que je n'avais pas du tout prévue, c'est de devenir animatrice de la fresque du bénévolat en autonomie. Je ne m'y attendais pas, c'est arrivé et cela m'apporte beaucoup.

Mon projet est d'être chargée de projets humanitaires à l'international, je souhaite accompagner des projets à fort impact pour aider des familles, des personnes à se reconstruire et à travailler à la promotion de la jeunesse. Dans 5 ans, je me vois sûrement dans un pays africain avec une ONG.

La lutte contre la précarité des jeunes adolescents. L'adolescence est une étape marquante, avec des questionnements, des choix à faire, des changements. Il est plus qu'important d'œuvrer pour ces jeunes, les accompagner, les challenger, les motiver et leur donner les moyens pour avoir confiance en eux et croire en leur rêve.

3A m'a rendue plus positive et remplie d'espoir. Pourquoi ? Parce que lorsqu'on voit les crises humanitaires, les guerres dans le monde, on se sent impuissant et on se dit si nos actions peuvent vraiment changer les choses. 3A m'a donné l'espoir de deux manières :
Rencontrer des étudiants avec les mêmes valeurs, rassure et donne envie d'avancer, on se dit "Ok ça va on n'est pas tout seul, on continue !".
Nos formateurs nous ont donné l'occasion de découvrir des lieux, des projets impactants qu'ils ont vus sur le terrain. Cela prouve que oui, les choses bougent et qu'il y a de l'espoir, ce n'est qu'ensemble, à travers nos actions aussi petites soient-elles, que le monde se transformera.

Je pense à la valorisation des métiers à fort impact. Aujourd'hui, les jeunes ne pensent plus à un métier de rêve, mais à un métier avec un bon salaire. Pourquoi est-ce qu'on ne pense plus à nos rêves et surtout à nos valeurs ? Le système éducatif ne valorise plus les métiers tels que professeur, infirmier, éducateur, et c'est dommage ! Mon rêve ce serait un système éducatif qui accompagne les jeunes dans leurs valeurs, leurs capacités et leurs aspirations profondes, pour qu'ils puissent exercer un métier dans lequel ils sont passionnés et épanouis. Cela changerait beaucoup notre société.