[3A-LYON] Cosima Ano, étudiante partie en échange au Brésil

26.10.2022

Dispensés intégralement en portugais, ces cours m’ont permis, en plus de l’immersion dans ce pays lusophone, d’apprendre et de parler couramment le portugais (langue que je maitrisais à peine à mon arrivée).

L’université m’a très bien accueillie, tant le bureau des échanges internationaux qui a été à l’écoute et m’a soutenu dans toutes mes démarches, que les professeurs et mes camarades de classe, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler en groupe régulièrement. En plus d’apprendre une nouvelle langue, j’ai acquis beaucoup de compétences grâce aux enseignements de qualités et à l’esprit très collectif du déroulement des cours. J’ai également eu la chance d’habiter dans un logement près de l’université (à trois stations de métro), dans une résidence sécurisée, loué via la plateforme Airbnb (le plus simple en termes de démarches et de fiabilité, tout en restant très abordable). Il est en effet conseillé de choisir son logement en fonction des quartiers et de la sécurité de la résidence en elle-même. L’accueil et la bienveillance des brésiliens m’a beaucoup marquée et a énormément contribué à mon intégration dans ce pays où je me suis rapidement sentie à l’aise en dépit des différences culturelles et des précautions à prendre en termes de sécurité.

Je conseillerais aux futurs étudiants qui auraient la chance de partir à Salvador de Bahia deux choses. D’abord, de bien se renseigner sur tout ce qui concerne le système bancaire, car c’est ce qui m’a causé le plus de difficultés durant mon séjour. Il est fortement déconseillé de se déplacer et de payer avec sa carte bancaire en raison des cas de fraudes très fréquents au Brésil (il vaut donc mieux retirer et avoir un peu de liquide sur soi). Malgré l’option internationale contractée en France, les banques taxent près de cinq euros à chaque retrait (hormis deux banques : Banco do Brasil et Bradesco), certains distributeurs refusent nos cartes sans raisons, et il arrivait aussi, tous les mois après la tombée des salaires, que les distributeurs des banques n’aient plus d’argent du tout. En conclusion, toujours anticiper !

Le deuxième conseil concerne la vie sur place et la sécurité : il est vrai que le Brésil connait des violences perpétuelles, mais ce n’est pas une raison pour ne pas vivre et se cloitrer chez soi. Je tiens à insister sur ce point car les brésiliens eux-mêmes vivent dans la peur et, en les écoutant, j’aurais perdu l’occasion de vivre pleins de belles choses. Sans être inconscient et en restant vigilant (pas de signes d’ostentation, pas de téléphone sur soi, ne pas marcher la nuit, ni dans des endroits isolés), vous pouvez vivre une vie au même titre que les brésiliens, prendre les transports en commun (un vrai casse-tête mais quelle aventure !) et découvrir de nombreux endroits inoubliables. J’ai également eu l’opportunité de voyager au Brésil et ai découvert ce pays aux paysages à couper le souffle et riche de sa culture et de sa population si accueillante !

Plus généralement, l’échange universitaire a été l’une des plus belles expériences que j’ai vécues. Etudier et vivre dans un autre pays en immersion totale nous marque à jamais et je suis rentrée en France plus mûre et remplie de souvenirs inoubliables ! »

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