[TÉMOIGNAGE] Valentine, étudiante partie en échange au Népal
01/01/1970
Avant de partir nous avons cherché un logement pour nos quelques mois sur place. Nous n’étions pas encore parties que nous avions déjà un problème avec le propriétaire du logement loué. Après avoir éclairci la situation et été remboursées, nous avons trouvé la perle rare. Un appartement situé au rez-de-chaussée d’une grande et belle maison népalaise où notre « nepali family » logeait au 1er et 2ème étages. Nous avons donc habité chez nos hôtes, Devendra et Rama, chez qui nous nous sommes senties chez nous du début à la fin.
Nous avons étudié au King’s College, une école de commerce et d’entrepreneuriat népalaise. Au King’s nous n’avions cours que le matin, approximativement de 7h à 10h30. Pour nous y rendre, nous devions partir à 6h du matin pour prendre deux bus bondés. Chaque déplacement était une vraie aventure. Les bus ne nous déposaient jamais au même endroit, parfois nous devions payer 10 roupies parfois 15. Nous n’avions pas beaucoup d’heures de cours mais nous avions beaucoup de devoirs à faire à la maison : des dissertations, des exposés, des powerpoints… Un peu de tout.
L’université n’était pas habituée à recevoir des étudiants étrangers, nous étions les seules étudiantes étrangères de l’école et probablement même de Katmandou. Les Népalais étaient très surpris de nous savoir étudier ici et d’autant plus surpris lorsqu’ils nous voyaient montrer notre carte népalaise dans le bus pour bénéficier du tarif étudiant.
Nous avons étudié au King’s College, une école de commerce et d’entrepreneuriat népalaise. Au King’s nous n’avions cours que le matin, approximativement de 7h à 10h30. Pour nous y rendre, nous devions partir à 6h du matin pour prendre deux bus bondés. Chaque déplacement était une vraie aventure. Les bus ne nous déposaient jamais au même endroit, parfois nous devions payer 10 roupies parfois 15. Nous n’avions pas beaucoup d’heures de cours mais nous avions beaucoup de devoirs à faire à la maison : des dissertations, des exposés, des powerpoints… Un peu de tout.
L’université n’était pas habituée à recevoir des étudiants étrangers, nous étions les seules étudiantes étrangères de l’école et probablement même de Katmandou. Les Népalais étaient très surpris de nous savoir étudier ici et d’autant plus surpris lorsqu’ils nous voyaient montrer notre carte népalaise dans le bus pour bénéficier du tarif étudiant.
Nous avons profité de nos vacances pour partir en trek et apercevoir les plus hauts sommets du monde. J’ai personnellement réalisé deux treks. L’un avec Ainhoa et Déborah qui consistait à réaliser un bout du circuit de l’Annapurna en une dizaine de jours. C’était un trek totalement incroyable où nous avons pu randonner aux pieds de la chaine de l’Himalaya.
Les paysages étaient à couper le souffle. Le second trek était avec Déborah et Noémie, nous sommes montées à 4 600 mètres d’altitude pour rejoindre des lacs sacrés. Cette fois-ci nous avions une vision à 180°C de la chaine de l’Himalaya et nous avions notamment vue sur la partie tibétaine de la chaine. A la fin de notre échange nous sommes également parties en Inde avec Déborah pour explorer cet immense pays.
Je suis vraiment ravie de mon expérience. J’ai découvert un peuple extrêmement gentil et accueillant et j’ai vu les paysages les plus fous de ma vie. Vivre au Népal m’a aussi permis de toucher à la dure réalité que vit une grande partie des habitants de cette planète : ne pas avoir accès à l’eau potable, avoir des coupures d’électricité et d’eau quasiment tous les jours, mettre 15h en bus pour effectuer 200 kms… En étant là-bas j’ai réalisé la vie de privilégiée que je mène en France, et aujourd’hui je n’oublie pas le fait que je me douche avec de l’eau potable. »
Valentine CRESPON
Étudiante en 3ème année
École 3A-Lyon
Je suis vraiment ravie de mon expérience. J’ai découvert un peuple extrêmement gentil et accueillant et j’ai vu les paysages les plus fous de ma vie. Vivre au Népal m’a aussi permis de toucher à la dure réalité que vit une grande partie des habitants de cette planète : ne pas avoir accès à l’eau potable, avoir des coupures d’électricité et d’eau quasiment tous les jours, mettre 15h en bus pour effectuer 200 kms… En étant là-bas j’ai réalisé la vie de privilégiée que je mène en France, et aujourd’hui je n’oublie pas le fait que je me douche avec de l’eau potable. »
Valentine CRESPON
Étudiante en 3ème année
École 3A-Lyon
