Quel a été ton cursus au sein de 3A puis ton parcours à la sortie ?J’ai intégré l’École 3A en 2010. J’avais rencontré l’école lors d’un salon de l’environnement à Paris au début de ma terminale. Je me souviens que je m’étais tout de suite dis : « Je vais faire cette école, pas une autre ! ». J’ai tout de suite été attiré par l’ouverture sur le monde très présent dans les cours. La géopolitique, les thématiques liées au DD… À 3A, j’ai rencontré des personnes engagées, bienveillantes, partageant des mêmes valeurs : environnementales, sociales, humanistes. Des personnes qui aimaient travailler en groupe et avec une volonté commune de vouloir agir dans le monde.
Mais pour agir dans le monde, faut-il d’abord le connaître. J’ai saisi l’opportunité des stages pour partir à l’étranger. En première année je suis parti dans une ferme écologique en Thaïlande grâce à une association de l’école pour y apprendre les techniques de la permaculture et suivre des formations sur l’autosuffisance alimentaire, habitat et énergie. En troisième année je suis parti six mois en Turquie grâce au programme ERASMUS. Encore une expérience humaine inoubliable.
L’une des grandes forces de 3A c’est aussi la densité de son tissu associatif au sein de l’école. Je me suis investi dans l’une d’entre elles et j’ai pu acquérir des compétences qui me sont essentielles aujourd’hui.
À la fin de mes études, je suis parti un an sur les routes américaines. Avec deux amis, nous avons traversé en autostop le continent américain du Canada jusqu’à la pointe sud de l’Argentine. En rentrant de ce voyage, j’ai décidé de reprendre le dernier travail de groupe réalisé à 3A et de le monter réellement. En février 2016 j’ai intégré l’incubateur d’entrepreneurs sociaux Ronalpia et ai lancé
IN – Les insectes pour cuisiner.