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02 Juin.
Bilan : 1ère UP Conférence à 3A

Albane Claer, étudiante en 4ème année à l’école 3A, représenterait les couleurs de l’école lors de la soirée de restitution de la UP Conférence donnée à 3A en partenariat avec le Groupe SOS.  Lors de cette soirée, qui avait lieu au siège d’Accenture à Paris en Avril, Albane a eu l’occasion de transmettre la vision des 3Ayens sur l’entreprise de demain, et notamment leurs propositions sur la thématique suivante : « quel rôle de l’entreprise dans la construction d’une mondialisation plus juste ? ». Elle revient ici sur cet événement.

« Les UP Campus sont des rencontres collaboratives dédiées aux étudiants d’aujourd’hui qui composeront les rangs des entreprises de demain.  Pour leur première édition, les UP Campus ont invité les étudiants de Paris, Lyon, Toulouse, Nancy et Lille à dessiner l’entreprise de l’après crise selon des thèmes différents. Pour répondre à cette problématique, chaque ville, a mis en place deux évènements : une conférence regroupant entrepreneurs et étudiants afin d’échanger, et un atelier animé par un membre de la communauté MakeSense ayant pour objectif la formulation de solutions.

Les étudiants parisiens, conscients qu’une personne passe désormais en moyenne 3 ans dans la même entreprise contre 12 ans il y a 12 ans, ont cherché comment valoriser les compétences dans l’entreprise de demain. Selon eux, il sera, à moyen et long terme, important de rendre les cursus scolaires plus professionnalisant et il faudra encourager l’initiative individuelle au sein des entreprises. A Lille, les étudiants se sont concentrés sur la prise de décision dans l’entreprise de demain car le modèle ancestral du travail qui réside en un échange d’une force de travail contre un salaire s’érode pour laisser place à un nouveau modèle d’organisation du travail. Compte tenu de cela, il semble nécessaire pour les professionnels de demain d’élire des représentants pour les prises de décisions rapides, et d’imposer peu à peu le temps long pour les prises de décision stratégiques. L’entreprise sociale porte des valeurs nouvelles dans le monde de l’entreprise et se base souvent sur l’échange et la coopération. Cette façon de travailler fait face à de nombreux enjeux car parfois considérée comme peu professionnelle par les entreprises plus classiques. Afin de répondre à ces enjeux, les Toulousains souhaitent faire émerger des plateformes collaboratives et mettre en relation les entreprises classiques et les entreprises sociales. La ville de Nancy a choisi de travailler sur les modes de travail pour l’entreprise de demain car le premier bouleversement qu’a créé l’open space dans les années 80 au sein des interactions et des habitudes au travail est suivi par celui que va amener les nouvelles technologies et les possibilités qu’elles induisent. L’espace moderne de travail doit, pour les étudiants, redynamiser les Comités d’Entreprise, privilégier le bien être et repenser l’efficacité au travail.

La problématique à laquelle se sont intéressés les étudiants lyonnais est beaucoup plus internationale puisqu’elle pose la question du rôle de l’entreprise dans la création d’une mondialisation plus juste ou moins inégale. Les évènements organisés ont permis de mettre en avant l’importance de l’action locale au niveau international. Locale, puisque chaque entreprise sociale ou classique doit agir dans ses lieux d’implantation en essayant de les adapter à son activité notamment grâce aux nouvelles technologies de communication et doit essayer, dans la mesure du possible, de mettre les compétences présentes au sein de l’entreprise à disposition de l’aide au développement pour des projets ponctuels. L’idée d’une gestion et d’un recyclage au niveau international en organisant des réseaux de revalorisation et de redistribution des matières à l’échelle des continents est aussi apparue comme indispensable afin de permettre à certains pays de perdre leur statut de « poubelle du monde » et de retrouver un équilibre environnemental tout en permettant au pays de recevoir des matières difficiles d’accès.

Les UP Campus ont, au cours de leur mise en œuvre, regroupées plus de 250 étudiants contributeurs et 22 speakers inspirants autour des 10 évènements organisés.